Armée Musulmane:Sauveurs de juifs et des chrétiens

Asma Afsaruddin is a Professor in the Department of Near Eastern Languages and Cultures at Indiana University in Bloomington. She was an associate professor in Arabic and Islamic studies at the University of Notre Dame, Indiana.[1] She has previously taught at Harvard University and the Johns Hopkins University, from which she received her PhD in 1993.[2] Her fields of specialization include the religious and political thought of Islam, study of the primary Islamic texts (Qur'an and hadith), as well as gender studies.[2]
https://en.wikipedia.org/wiki/Asma_Afsaruddin
The First Muslims: History and Memory
par Asma Afsaruddin



Pages38-39
les armées arabes en Iraq ont infligé une défaite écrasante sur les forces  sassanide à la bataille de Qadisiyya en 637 et sur Byzantines en Syrie au Bataille d'Yarmuk dans la même année. Entre 640 et 642 ....les conquêtes ont été appelées " des Ouvertures " (futuh) dans les sources arabes. irrités sous la persécution byzantine, les indigènes de ces régions dans la plupart des cas semblent avoir accueilli leurs nouveaux dirigeants arabes. Le musulman du neuvième siècle l'historien al-Baladhuri dit que les chrétiens et les Juifs dans la ville syrienne de Homs ont  supplié les soldats musulmans pour rester quand l'empereur byzantin Heraclius a menacé de lancer une offensive contre elle. Lorsque l'armée byzantine a été vaincue, on a dit que les soldats musulmans auraient été accueillis avec beaucoup de jubilation46 Il serait tentant de voir dans ce compte a la réflexion du désir de l'historien musulman de jeter ces conquêtes dans dans une lumière favorable sauf que nous avons aussi des attestations de sentiments semblables  à partir de sources juives et chrétiennes.
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Chrétiens  Nestoriens en Syrie et Mésopotamie, comme les Coptes égyptiens,étaient des chrétiens Monophysite et et donc considérés comme hérétiques par l'église byzantine qui avait adopté la position de Diophysite comme son fonctionnaire credo. En conséquence,ces chrétiens orientaux ont été soumis à de lourds impôts et autres mesures discriminatoires sous domination byzantine..Le passage à la règne musulmane a donné lieu à des impôts plus légers et une non-interférence générale dans le affaires religieuses tant des chrétiens que des Juifs dans cette période.Le sentiment de soulagement général chez les Juifs d'avoir été livré par les Byzantins s'exprime dans un travail de juif apocalyptique,  dans lequel un rabbin est réconforté par un ange dans les mots suivants :

N'ayez pas peur Ben Yohay ; le Créateur, bénit soit Il, a apporté seulement le royaumed'Ishmael pour vous sauver de cette cruauté (c'est-à-dire. Byzantine)..Le Saint, bénit soit Il, soulèvera pour eux un prophète selon sa volonté, et conquérir la terre pour eux et ils viendront et la restitueront... 47
Les sentiments semblables sont exprimés par Michael l'Aîné, le Patriarche  jacobite de Antioch, à la fin du douzième siècle, quand il a annoncé sa gratitude pourla fin de règne byzantine ainsi :
C'est pourquoi le Dieu de vengeance, qui seul est omnipotent et change l'empire de mortels , comme il va le donner à qui il lui plaît, et édifiante l'humble - la vue de la méchanceté des romains qui, tout au long de leurs dominions, cruellement pillé nos églises et nos monastères et nous condamnés sans pitié – apporté de la région du sud les fils d' Ishmael, pour nous livrer par eux des mains des Romains 48Les habitants des régions nouvellement conquises sont restés surtout non-musulmans selon la règne musulmane depuis au moins deux siècles. Sur le paiement d'une taxe d'entrée (jizya),

les peuples indigènes étaient d'habitude  laissés à eux-mêmes et autorisés à vivre dans des communautés autonomes. Cette tendance ne doit pas paraître étonnant pour nous : le désir de faire du prosélytisme et de convertir les populations locales semblent avoir été singulièrement défaut dans ces premières campagnes militairesCertaines des sources suggèrent que la pression de surpopulation dans la péninsule arabienne s'est combinée avec les problèmes économiques intérieurs menés au désirde beaucoup de tribus arabes pour chercher de nouveaux royaumes dans quel s'arranger, un processuscela avait déjà commencé au sixième siècle avant la montée de l'Islam.